Mieux intégrer les collaborateurs en situation de handicap

N°325a – Synthèse (8 p.) – Diversité et inclusion
Mieux intégrer les collaborateurs en situation de handicap
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Les personnes porteuses de handicap font face à des difficultés considérables pour s’insérer dans les entreprises. Au-delà des réglementations et des quotas, comment agir pour permettre aux collaborateurs handicapés d’apporter leur pleine contribution ?

En raison de la progression de certaines maladies et de l’allongement de la durée de vie, le nombre de personnes atteintes d’un handicap ne cesse de progresser. Environ 15 % de la population mondiale se trouverait dans cette situation.

Les entreprises ne peuvent ignorer le phénomène. L’enjeu est d’abord réglementaire, avec des seuils minimaux de salariés handicapés à intégrer. Il est aussi éthique, alors que l’équité et l’inclusion figurent parmi les axes de responsabilité sociétale de bon nombre d’organisations. Il peut enfin rejoindre le bon sens économique : pourquoi se priver de certains talents, alors que les difficultés de recrutement se multiplient ? Enfin, devenir une entreprise « handi-accueillante » permet d’aiguiser sa sensibilité aux besoins d’une large catégorie de personnes qui sont aussi des clients.

Mais une fois posé le principe d’intégrer des collaborateurs handicapés, de nombreuses questions surgissent. Quelles difficultés matérielles faudra-t-il résoudre, sachant que derrière un mot-valise se cachent des réalités très diverses ? Un handicap moteur ou sensoriel n’implique pas les mêmes défis et les mêmes ajustements qu’une maladie dégénérative comme la sclérose en plaque, ou qu’un trouble dépressif ou bipolaire. Quelle incidence le handicap aura-t-il sur la capacité de la personne à réaliser ses tâches ? Certaines affections s’avèrent très invalidantes. D’autres, à l’inverse, peuvent devenir un avantage, soit qu’elles aient conduit la personne à développer un surcroît de combativité – Richard Branson affirme ainsi qu’il n’aurait jamais connu un tel succès s’il n’avait pas été atteint de dyslexie –, soit qu’elles constituent un atout dans des circonstances particulières. Ainsi, en Amérique latine, Securitas emploie des vigiles en fauteuil roulant. Ils disposent d’une meilleure vision périphérique pour repérer les pickpockets et savent mieux se défendre, car ils sont plus agiles et plus musclés du torse. Enfin, comment la personne va-t-elle s’insérer dans l’équipe, sachant que chacun devra opérer des ajustements face à un collaborateur avec des capacités et des besoins spécifiques ?

Face à de telles questions, il n’est pas rare de devoir profondément revoir ses modes de fonctionnement. Mais le jeu en vaut la chandelle, et permet finalement une meilleure prise en compte des besoins de chacun.


Dans cette synthèse :
– Manager un collaborateur handicapé
– Devenir une entreprise handi-accueillante
– Éviter les maladresses face à un collègue handicapé

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