Oser dire les choses

N°267b – Synthèse (8 p.) – Assertivité
Oser dire les choses
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Paradoxalement, dans un monde de l’entreprise réputé dur, les managers ont souvent du mal à exprimer clairement ce qui doit être dit. C’est que cela demande une confiance en soi qui n’est pas toujours bien établie. Comment développer cette qualité ?

Il est toujours surprenant de se rendre compte à quel point la confiance en soi n’est pas corrélée aux qualités d’une personne, ni aux succès qu’elle a rencontrés dans le passé. À tous les niveaux de poste, et jusqu’aux plus grands dirigeants mondiaux, de nombreuses personnes doutent, au fond d’elles-mêmes, d’être à la hauteur ou de mériter qu’on les apprécie. À l’inverse, certains traversent la vie forts d’une authentique sérénité. Ils osent reconnaître leurs erreurs, car ils n’y voient pas de remise en question de la valeur de leur personne. Ils savent écouter les autres, car cela ne les engage pas à se plier à leur point de vue, mais peut les enrichir d’une perspective différente. Ils acceptent de décider, en sachant que leur décision sera rarement parfaite. Ils font part de leur opinion, assurés que celle-ci a forcément une part de légitimité, tout en restant ouverts au fait d’en débattre...

Dans le monde de l’entreprise, la confiance en soi est fortement valorisée. A raison, car c’est la qualité qui permet sans doute le mieux d’établir les relations constructives indispensables à la performance collective. Mais aussi à tort, parfois, car tout nous pousse alors à surjouer cette confiance. Les personnes effacées, si compétentes soient-elles, n’ont-elles pas plus de mal à gravir les échelons hiérarchiques ? Beaucoup croient ainsi que, pour réussir, il faut faire preuve d’une assurance sans faille. C’est l’une des raisons pour lesquelles on observe autant d’attitudes défensives. Telle personne agressera un interlocuteur pour se prouver inconsciemment qu’elle vaut plus que lui. Telle autre refusera de reconnaître qu’elle peut avoir tort, car ce serait admettre une faille dans son raisonnement, et donc une imperfection – ce qu’elle vivrait plus ou moins consciemment comme un signe de médiocrité. Plus insidieux encore sont les comportements d’évitement. En théorie, chacun sait que l’entreprise a besoin d‘oser innover. Mais combien sont prêts à porter la responsabilité des erreurs faites en chemin ?

La confiance en soi est ainsi un enjeu essentiel, aux répercussions multiples et profondes sur la vie des organisations. Voici des clés pour développer cette qualité.


Dans cette synthèse :
- Exprimer son désaccord : les pièges à éviter
- Savoir se faire confiance
- Oser affirmer son point de vue

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