Smart Simplicity

Smart Simplicity

Comment pratiquer un management en phase avec la complexité de l’environnement professionnel actuel ?

Auteur(s) : Yves Morieux, Peter Tollman

Éditeur : Manitoba

Date de parution : 2014

L'avis de manageris

(Ce livre est la traduction française de l'ouvrage Six Simple Rules)


Peut-on continuer de manager de la même façon, alors que la complexité de l’environnement professionnel a fortement augmenté ces dernières années ?

Les auteurs, deux consultants du Boston Consulting Group, ont observé chez leurs clients que persister à utiliser les mêmes recettes de management conduit fréquemment à l’échec. Une compagnie ferroviaire essaie de diminuer les retards par la mise en place d’un nouveau système informatique, par des primes, par la refonte des processus de maintenance, etc. – sans effet. Au contraire, la qualité de service et le niveau de sécurité se dégradent. Pourtant, lors de tempêtes, les équipes sont capables de véritables exploits. Que faire ? Plutôt que de pénaliser les équipes qui se sont avérées défaillantes, ce sont désormais les équipes qui n’ont pas aidé une équipe défaillante à tenir ses délais qui sont questionnées. Cela produit un changement d’état d’esprit radical, chacun se sentant désormais responsable du résultat collectif. En un an, la compagnie s’est mise à battre des records de régularité.

Les auteurs proposent six règles pour pratiquer un management en phase avec l’époque. Chacune d’entre elles est illustrée par un exemple développé. Ces cas montrent combien les « bonnes pratiques » habituellement mises en place ont en réalité aggravé la situation. À l’inverse, une action simple, souvent contre-intuitive ou inattendue, a un impact positif tant sur les résultats de l’entreprise que sur le capital humain.

Qu’ont de commun ces actions ? Elles visent toutes à redonner de l’autonomie et à favoriser la coopération : deux conditions clés qui favorisent dans les équipes la prise d’initiatives fructueuses.

S’il ne faut retenir qu’un seul message de cet ouvrage, c’est que le facteur humain n’est pas le problème, mais au contraire le levier qui permet de faire face à la complexité !