S’entourer des meilleurs

N°235b – Synthèse (8 p.) – Recrutement et rétention
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50 à 70 % des choix de recrutement se soldent par un échec. Il est pourtant possible de faire mieux : en effet, recruter s’apprend. Quelles leçons pouvons-nous retenir de l’expérience des experts ?

« Si vous deviez reconstituer votre équipe aujourd’hui, combien de vos collaborateurs actuels reprendriez-vous ? ». Cette question, posée à 300 cadres dirigeants lors d’un séminaire, a été édifiante : les réponses avoisinaient les 50 % ! Autre fait notable : seulement deux de ces 300 dirigeants s’étaient formés au recrutement. De quoi s’interroger lorsque l’on sait à quel point le « capital humain » est aujourd’hui souvent plus déterminant pour le succès d’une organisation que ses choix stratégiques ou l’accès aux ressources.

Rien d’étonnant pourtant : le taux d’échec des recrutements se situe entre 50 % et 70 %. En cause, la difficulté à s’investir suffisamment dans le recrutement. Recruter à la suite d’une démission ou pour faire face à un surplus d’activité est souvent vécu comme une tâche à ajouter dans un emploi du temps déjà surchargé… Certes, on sait que l’enjeu est de taille, et que la qualité du recrutement aura un impact durable sur la performance de l’équipe et de l’entreprise. Mais face aux priorités opérationnelles, il est tentant d’aller vite et de choisir le premier candidat qui convient « globalement ». C’est ainsi que « les managers passent 2 % de leur temps à recruter puis 75 % de leur temps à gérer leurs erreurs de recrutement ! », souligne un expert.

Au-delà du temps qu’il est nécessaire de consacrer à une embauche donnée, c’est surtout dans la qualité du processus de recrutement que se situe le déficit. Les plus grands leaders, comme Jeff Bezos d’Amazon, Jack Welch de General Electric ou Yin Jong-Yong de Samsung, se distinguent précisément par leur capacité à s’entourer des meilleurs. Tous témoignent qu’ils n’étaient pas particulièrement doués en recrutement à leurs débuts et se souviennent d’erreurs nombreuses et coûteuses. Mais ils ont fait de cette compétence une priorité de développement.

Et l’expérience montre qu’il est possible de s’améliorer significativement. C’est ainsi que les spécialistes du recrutement connaissent en moyenne des taux d’échec de 20 à 30 % seulement. Cette synthèse fait le point sur les pratiques qui leur permettent d’obtenir ces résultats.


Dans cette synthèse :
- Les étapes clés d’un entretien de recrutement
- Recruter : trois domaines de progrès simples à mettre en œuvre
- Bien cerner un candidat : quelles questions poser ?

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