The Business of We

Encourager la diversité en recrutant et en promouvant des profils différents ne peut être qu’un premier pas. Encore faut-il s’assurer ensuite que toutes les catégories de collaborateurs, avec leur singularité, puissent s’épanouir dans l’entreprise – c’est l’objet des politiques d’inclusion. Voilà le message principal du livre The Business of We. Avec un constat de départ : mal gérée, la politique de diversité risque de ne pas tenir ses promesses. Le melting pot idéalisé laisse alors place au communautarisme, la confrontation d’idées créatrice tourne au conflit larvé, les discriminations minent les sentiments d’équité et d’appartenance.

Pour éviter ces dérives, l’autrice appelle à confronter les bonnes intentions aux réalités du fonctionnement des groupes humains. Les antagonismes identitaires (« eux » contre « nous ») existent, il faut en tenir compte, sans naïveté. Laura Kriska propose d’agir à trois niveaux – individuel, organisationnel et symbolique (aménagement des locaux, signalétique, etc.). Elle recommande aussi de différencier l’approche selon cinq attitudes typiques au sein du groupe majoritaire, depuis les indifférents jusqu’aux résistants actifs qui se sentent menacés, en passant par ceux qui soutiennent les initiatives d’inclusion sur le plan des principes, mais ne savent pas comment aider concrètement.

Une méthode utile en accompagnement du changement et en management interculturel.