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N°124b – Synthèse (8 p.) – Marque
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Plusieurs entreprises de premier plan ont été fâcheusement surprises de se voir attaquer par des ONG. Comment se prémunir contre un tel risque et optimiser ses relations avec les ONG?

Depuis une vingtaine d'années, les organisations non gouvernementales font preuve d'une activité croissante. Beaucoup de multinationales se sont ainsi vues vilipendées par les médias ou boycottées pour avoir agi de façon non "responsable" : non-respect de l'environnement, risque pour la santé publique, conditions de travail dans les pays sous-développés, discrimination, etc. Nike, Coca-Cola, Shell, TotalFinaElf, Mitsubishi et bien d'autres ont souffert commercialement d'avoir été pris pour cible par des activistes.

Cette tendance s'explique par deux phénomènes. D'une part, la mondialisation et l'apparente toute puissance des multinationales a suscité l'émergence d'un contre pouvoir sous la forme de groupes de pressions. D'autre part, Internet permet une circulation ultra rapide de l'information, ce qui facilite le déclenchement rapide et peu coûteux d'actions de protestation d'ampleur internationale.

Le risque d'atteinte à la réputation est devenu significatif pour la plupart des grandes organisations. Corporate Diplomacy propose une approche pragmatique pour gérer ce risque. Parmi ses messages, nous avons retenu trois principaux enseignements :

- Aucune entreprise importante ne peut se prémunir totalement du risque d'attaque par une ONG.

- Pour anticiper les crises, il faut apprendre à envisager ses décisions du point de vue de l'opinion publique et des ONG.

- Pour minimiser ses risques, il faut développer la conscience de sa vulnérabilité, communiquer sur ses efforts et envisager de collaborer avec des ONG.

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