Favoriser la coopération transverse

N°202a – Synthèse (8 p.) – Transversalité
Favoriser la coopération transverse
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Plus qu'une question de mauvaise volonté ou d’indiscipline, le manque de coopération est une conséquence du besoin d’appartenance qui régit nos relations aux autres. Comment en tenir compte pour améliorer la coopération ?

Les dirigeants sont quasi unanimes : un obstacle majeur à la performance de leur organisation est le manque de coopération. « Nous avons besoin de plus de transversalité », « Nous devons décloisonner » : le constat est récurrent. Une enquête réalisée par le Center for Creative Leadership aide à chiffrer le phénomène. 91 % des dirigeants jugent important que les middle managers sachent travailler en transversalité. Or ils ne sont que 19 % à considérer que c’est effectivement le cas ! Un écart qui en dit long sur les attentes à ce sujet.

Pour les experts en dynamique des organisations, ce constat n’a rien de surprenant. Les recherches en sciences sociales ont depuis longtemps établi la difficulté à faire coopérer des équipes constituées : les réflexes de clan conduisent beaucoup plus naturellement à la rivalité qu’à l’envie de travailler ensemble. D’où le peu d’effet produit par les exhortations de nombreux dirigeants à « laisser de côté les différences pour travailler tous ensemble à notre réussite collective » : rares sont ceux qui  sont prêts à voir leurs singularités remises en question sans réagir…

Conduire les différentes entités de l’entreprise à mettre leurs forces en commun pour le bien général est un véritable défi. Le relever requiert une acceptation lucide des rapports de force :

- Préserver les différents groupes de salariés contre toute menace à leur identité. Chacun a besoin de se sentir en sécurité dans son groupe d’appartenance. Faute de quoi les réflexes de défense de territoire prennent immanquablement le dessus.

- Travailler à faire naître la confiance. La confiance n’a rien de naturel : seules des actions délibérées permettront d’obtenir ce préalable indispensable à la coopération.

- Organiser l’interdépendance. Les collaborateurs ne feront l’effort de coopérer que si  chacun perçoit clairement les apports uniques que l’autre peut lui procurer.

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