Penser autrement

N°278b – Synthèse (8 p.) – Ouverture d'esprit
Penser autrement
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Nous avons tous une préférence naturelle pour ce qui nous est familier. Mais, pour s’adapter, les entreprises et leurs collaborateurs doivent se renouveler sans cesse, ce qui suppose de sortir de ses schémas de pensée habituels. Comment cultiver cette saine habitude ?

« Think different », suggérait Apple à ses fans à la fin des années 90. Ce qui n’était alors qu’un slogan publicitaire fait désormais figure de mantra pour « l’ère agile ». Un mot d’ordre valable à tous les échelons des organisations, à l’heure où elles sont contraintes de se transformer, souvent en profondeur, et plus fréquemment que jamais.

De fait, notre économie a entamé une mue sans précédent, appelée à se poursuivre au cours des prochaines décennies. La digitalisation, le Big Data et les progrès de l’automatisation vont remodeler de nombreux secteurs d’activité. Certaines industries sont vouées à disparaître, d’autres à se renouveler totalement. Une grande partie des tâches aujourd’hui effectuées par des humains seront prises en charge par des machines. Selon une étude menée par McKinsey en 2017, 14 % des travailleurs devront changer d’activité à l’horizon 2030. Dans ce contexte, les collaborateurs – mais aussi les organisations – verront leurs facultés d’adaptation soumises à rude épreuve !

Car, on le sait, faire évoluer leurs conceptions, leurs compétences ou leurs pratiques habituelles n’est pas une disposition naturelle des humains. Pour les cogniticiens, l’explication tient au fait que notre cerveau cherche à économiser ses ressources. Toute remise en question est coûteuse. À cela s’ajoutent des biais sociaux : nous répugnons en général à endosser le rôle de celui qui perturbe l’harmonie du groupe. Faire montre d’originalité, poser des questions gênantes, défendre un point de vue marginal, sont des comportements qui nous exposent.

Heureusement, d’autres mécanismes contrebalancent ces freins et sont moteurs de progrès. Le plaisir de faire des découvertes ou de résoudre des problèmes, par exemple. Ou encore, l’émulation dans une équipe, qui peut nous pousser à sortir volontairement de notre zone de confort. C’est sur ce type de logique que s’appuient aujourd’hui les entreprises qui encourageant la flexibilité mentale de leurs collaborateurs. À juste titre : une étude de l’Université de Stanford a montré, en effet, que la présence de ce trait chez les salariés est un facteur de performance important.

Inciter chacun à s’adapter en pensant autrement est devenu un enjeu majeur. Mais comment entraîner cette saine habitude ?


Dans cette synthèse :
- Cultiver l’envie d’apprendre chez ses collaborateurs
- Développer la capacité de penser différemment
- Prendre son temps, une démarche à réhabiliter

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