> actualités > Comment reconnaître les entrepreneurs dans ses équipes ?

L’esprit d’entreprise figure fréquemment parmi les chartes et les référentiels de leadership des entreprises. La plupart ont l’ambition de développer ce qu’on nomme aujourd’hui « l’intrapreneuriat », c'est-à-dire le développement en interne de nouvelles activités. N’est-ce pas l’un des principaux leviers de croissance, en permettant l’innovation, l’accès à de nouveaux marchés, ou encore un renouvèlement en profondeur de son business model ?

Repérer des opportunités et se donner les moyens d’en tirer parti requiert une forme d’esprit particulière, qui semble souvent absente dans les équipes des grandes organisations. D’où la tendance à s’orienter rapidement vers des recrutements externes lorsque l’on souhaite développer l’intrapreneuriat.

En réalité, ces personnalités sont très souvent déjà présentes, à tous les niveaux de l’organisation. Mais le poids du système, la culture d’entreprise et le conformisme de groupe les empêchent de se révéler. Quelles sont les qualités à rechercher ?

Comment reconnaître les entrepreneurs dans ses équipes ?

Pour en savoir plus :

¬ L’intrapreneuriat : une piste de croissance à explorer (Synthèse Manageris n°240a)

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sur le thème
« Croissance »

¬ Commentaires (4)

John

Un grand merci à MANAGERIS et à Chrystel Martin pour ces fiches variées. Après avoir à l'instant commandé The First Mile de Scott Anthony, je me décide à publier un avis dans ces colonnes. Je possède tous ces traits caractéristiques... (les 5 traits comportementaux) Je corresponds aussi à l'intégralité de la fiche Manageris 240a... et bien au delà encore. Je suis un salarié qualification maîtrise d'une grande entreprise française... Mais je suis en effet écrasé et éliminé comme une menace par le système immunitaire de mon entreprise: le middle management et ses méthodes toxiques à la limite du harcèlement moral institutionnel. Comment ai-je connu les fiches MANAGERIS? en consultant le programme de transformation managériale de mon entreprise, destiné aux cadres du middle management! Je semble donc plus connaître ces fiches que mes cadres. Une question se pose alors? à quoi servent ces fiches si je suis le seul dans mon entreprise à sembler les trouver pertinentes et vraies et à essayer en vain de les mettre en pratique? J'essaye de monter en interne un projet d'innovation de rupture, fruit de 7 mois de travail, réalisé à 90% sur mon temps libre. J'ai le profil intrapreneur, et les cadres au dessus de moi balayent mon travail d'un revers de main, directement à la poubelle. Alors encore une fois, pourquoi une entreprise ferait appel à Manageris? pour faire bonne figure? Y'a-t-il un suivi de la part de Manageris avec ces entreprises, pour évaluer le travail et les efforts de transformation effectués par les cadres et par les RH dans le sens des idées et concepts exposées dans ces fiches? De mon côté, dans mon monde d'en bas de l'échelle, je continue à me battre pour exister... Merci encore à cette fiche 240a, qui me confirme la légitimité de ma démarche d'innovation.

¬ publié le 12/02/21 à 15h42

PosterIn

Mêmes les plus qualifiés des employés ne peuvent pas s'épanouir dans leur travail dans un environnement qui tend à étouffer l'esprit e les capacités entrepreneuriales. Sans une source de motivation et un climat adéquat les compétences ne pourront pas se dévoiler.

¬ publié le 23/10/15 à 15h44

taoufik YATRIBI

Il faut penser sérieusement à développer cette pratique dans les entreprises, surtout avec l'arrivée de la génération Y et son esprit entrepreneurial, afin de motiver et fidéliser ses salariés (hautement qualifiés). Les gens sont à la demande de plus de dignité, plus d'autonomie. Paradoxalement, l'intrapreneuriat peut être comme une pratique ressource humaine pour inculquer un esprit entrepreneurial chez les salariés, et par la suite proposer une sortie "royal" à ses salariés pour entreprendre, ce qui permet aux employés d'allonger leurs carrières au delà des frontières de l'entreprendre, mais aussi pour l'entreprise en cas de réduction des effectifs, restructuration, ... au lieu de licencier on peut passer de l'intrapreneuriat à l'essaimage, l'intrapreneuriat devient une pratique de gestion des ressources humaines socialement responsable.

¬ publié le 22/06/15 à 14h29


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